30 juillet 2006

 

Biocarburants : Ségolène Royal invite les marins pêcheurs à les utiliser.

Ségolène Royal, la présidente socialiste de la région Poitou-Charentes, a invité samedi les marins pêcheurs à expérimenter les biocarburants sur leurs bateaux.

Elle sait même dite prête à faire installer des presses à huiles sur le port de la Cotinière.

La présidente de la région a fait cette proposition lors d’un déjeuner avec les marins pêcheurs du port de la Cotinière, sur l’île d’Oléron (Charentes Maritimes).

Ces derniers lui ont exprimé leur désarroi, alors qu’ils sont asphyxiés par la hausse du prix des carburants.

Ségolène Royal leur a proposé de soutenir une action expérimentale sur les biocarburants. La région financerait la mise au point expérimentale de moteurs de bateaux alimentés par des biocarburants ainsi que les actions permettant son application.

Segolene Royale estime qu’on ne peut plus tenir un discours sur l’effet de serre et le réchauffement de la planète sans agir pour les enrayer. Voulant montrer de la cohérence entre ses propos et les actes de sa région, elle rappelle qu’a été créé un pôle de compétitivité sur l’éco-industrie dans sa région, qui aide les agriculteurs dans la conversion de leur matériel aux biocarburants et finance les presses à huiles en milieu rural.©alactu.com

source:
http://www.alactu.com/article.php3?id_article=767

27 juillet 2006

 

Ségolène et François, le couple vedette du PS

Ségolène Royal et son compagnon François Hollande : deux candidats possibles de la gauche à l'élection présidentielle de 2007. Le couple ne lasse pas la presse internationale, qui se demande comment les deux vont gérer cette situation inédite.
Ségolène Royal et François Hollande
AFP
"Présidente ou première dame, le choix de Ségolène", titre La Repubblica à propos de la candidate à l'investiture du Parti socialiste pour l'élection présidentielle de 2007. "Cela a été une année remarquable pour Marie-Ségolène Royal, émergeant de l'ombre de son mari et d'une carrière politique mineure, elle sera peut-être la première femme présidente de l'histoire de France. Les femmes l'admirent car elle marche sur les plate-bandes de la politique machiste qui prévaut en France, les hommes la plébiscitent pour son intelligence et son côté sexy", explique The Observer de Londres.

"L'astre Ségolène Royal brille dans le monde virtuel des sondages", souligne La Repubblica, qui ajoute qu'elle devra toutefois traiter avec son compagnon François Hollande, l'actuel chef du Parti socialiste. Royal et Hollande ne se présenteront pas l'un contre l'autre puisque se sont les quelque 200 000 militants du Parti socialiste qui feront le choix du candidat lors des primaires de novembre prochain. C'est en privé qu'ils décideront lequel des deux est le plus apte à gagner l'élection prévue au printemps 2007. Dans tous les cas, "Hollande a les cartes en main. Il est le seul à pouvoir décider de donner à sa compagne la légitimité que les militants ne lui ont pas accordée", estime La Repubblica qui croit savoir que Ségolène est prête à céder le passage à son compagnon. Pour le moment, "Ségolène est la seule à faire peur à Nicolas Sarkozy, le leader et plus que probable candidat de la droite", estime The Observer.

Au désespoir de beaucoup d'électeurs de gauche, Ségolène Royal admire Tony Blair, le Premier ministre britannique. Pour le Financial Times, il ne suffit pas d'être femme et séduisante, il faut surtout être capable de mener les réformes dont le pays a besoin de façon urgente. Et de citer en vrac les réformes du système de santé, du marché du travail et surtout de l'Etat. Le FT rappelle que le modèle de Ségolène, Tony Blair, a réussi grâce à un travail acharné, et non comme on l'a dit parce qu'il était un homme des médias, dépourvu de substance. "Depuis neuf ans que Tony Blair est au pouvoir, 2 millions de Britanniques sont sortis de la pauvreté et 75 % des personnes en âge de travailler ont un emploi", ajoute le quotidien de Londres. "Personne ne peut gagner une élection en jouant uniquement sur son charme, un principe que madame Royal ne devrait pas perdre de vue", termine le FT.

"Une histoire d'amour, de politique et de rivalité" titre au sujet du couple Royal-Hollande, l'International Herald Tribune. "Leur histoire se lit comme un roman", ajoute l'ancien ministre socialiste Bernard Kouchner, un ami du couple depuis plus de vingt ans. Aujourd'hui Ségolène séduit 62 % des électeurs de gauche contre 41 % pour son mari. Le couple intrigue un pays qui vient juste de se découvrir un goût pour la vie privée des politiciens. Non mariés mais ensemble depuis vingt-six ans, faisant partie d'une génération où le divorce est très répandu, ils représentent à la fois les valeurs familiales et la modernité. Toutefois, "il ne s'agit pas de la version française de l'histoire des Clinton, puisque l'ambition d'Hillary a commencé à poindre quand son mari a quitté la Maison-Blanche", précise le quotidien américain.

Et "si Ségolène est élue l'année prochaine, Que fera Hollande ?" demande encore l'IHT. Ce dernier a déjà annoncé qu'il quitterait la tête du parti, et si certains socialistes ont suggéré qu'il occupe un poste important à l'étranger, d'autres qu'il devienne l'éminence grise de la présidente, il a toutefois peu de chances de devenir Premier ministre.

Mais, "La France est-elle prête à élire une femme présidente" ? Pour The Observer, il s'agit de la question essentielle, préalable à toutes les spéculations qui entourent le couple Royal-Hollande.

Anne Collet

source:
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=64840

24 juillet 2006

 

Arnaud Montebourg fait "le choix de l'alliance" avec Ségolène Royal


Arnaud Montebourg a écrit cette lettre à l’intention des militants de Rénover maintenant depuis Louhans en Saône-et-Loire. Intitulée "Le choix de l’alliance", cette lettre explicite les raisons de choisir et de se rassembler pour donner la chance de la victoire à la gauche et à nos idées.




Chères et chers camarades,

J’ai fait un pas, personnel mais déterminé, sur le terrain difficile du choix. Choisir est l’une des aptitudes requises dans l’engagement militant et politique auquel nous sommes tous confrontés et qu’il n’aurait pas été courageux de chercher à esquiver.

Il nous faut désormais choisir, parce que nous n’avons plus le choix. Ma candidature, espérée et ressentie par nombre d’entre nous comme meilleure solution pour défendre nos idées, est devenue impossible parce qu’elle souffrait d’un inconvénient de taille : la probabilité d’une victoire était faible et nombre de camarades auraient préféré défendre, contre leurs convictions, un autre candidat en mesure de gagner, selon la mécanique du vote utile. J’ai entendu de si nombreuses fois ce message derrière les estrades et loin des blogs, dans la bouche de camarades présents dans nos combats depuis les origines et aux convictions incontestables.

Ma candidature aurait ajouté une division supplémentaire dans la fracturation déjà multiple du parti, alors que l’esprit de préparation de l’élection présidentielle doit s’inspirer de la nécessité du rassemblement entre les socialistes et doit s’appuyer sur des actes constructifs de mise en commun des idées et des actions.

Enfin, elle se serait affrontée à la totalité du reste du parti, ce que traduit la vérification que nous avons faite de l’impossibilité bureaucratique d’obtenir les parrainages, et aurait conduit nos idées à réduire de leur influence, leur faisant perdre une part de leur capacité à pénétrer les esprits.

Le bilan de nos années de combat, de Dijon jusqu’au Mans, est intéressant, et mérite de poursuivre sa course, car nous avons réussi à mettre sur la table de la discussion politique nombre de nos propositions. Elles se sont répandues dans l’opinion. Elles sont apparues dans les programmes et devront être inscrites sur l’agenda politique de l’après victoire.

Pour répondre à la difficile question du choix, il faut se préoccuper de savoir ce que nous voulons faire de tout ce que nous avons fait ensemble jusqu’ici : La construction de la 6ème République comme solution à la crise politique et populiste du pays ; la domestication progressive du capitalisme financier comme perspective du socialisme européen ; la maîtrise sociale, environnementale et politique de la mondialisation comme héritage moderne du mouvement ouvrier ; la république européenne comme réponse à la victoire du non, sont des propositions qui ont un avenir considérable. Elles se situent au centre de gravité des besoins du pays, mais il reste à les concrétiser en faisant la démonstration de leur possible.

Nous pouvons faire le choix de nous installer avec ces magnifiques projets dans l’idéalisme de solitaire ayant raison contre tous. Nous serions en harmonie totale avec nous-même tout en faisant magistralement reculer nos idées !

Nous pouvons faire le choix plus difficile de nous allier avec qui ne partage toutes nos idées, pour convaincre au moins d’en mettre une partie en application.

Ce choix a ma préférence car il reflète l’exigence dans laquelle nous sommes, comme militants du socialisme, de faire gagner la gauche. Et je voudrais vous convaincre d’en faire le vôtre.

Un tel choix d’alliance ne peut pas être pour nous ou moi-même un renoncement ou je ne sais quelle abjuration. Car je n’ai nullement l’intention d’être un autre que celui que j’ai toujours été et toujours voulu être. Il est un acte de vitalité, parce qu’il organise l’inscription, dans le champ cultivable de l’avenir, de nos idées qui poursuivront ainsi leur chemin ascensionnel. Pour nous tous et pour tout ce que nous portons depuis des années avec tant d’espérance, je préfère l’avenir à l’enfermement des catacombes. Et il ne nous est pas interdit de préférer l’alliance, souvent productive, à la solitude, parfois inutile.

Car la question la plus importante pour nous est bien celle de construire un rassemblement large de toutes les forces de gauche pour les faire gagner et gouverner durablement ensemble : celles du oui et celles du non, celles alter mondialistes et celles social-libérales, celles de la synthèse et celles hors synthèse. Cela implique notre capacité à nous articuler les uns avec les autres, construire des compromis politiques entre socialistes en rapport avec les besoins de la population pour asseoir une majorité durable en faveur des idées de gauche dans le pays.

Si nous sommes incapables de ce genre de comportement collectif qu’avait su mettre en œuvre François Mitterrand, nos fractures seront plus ouvertes que nos perspectives de victoire. Mais une telle espérance ne pourra être envisagée que si deux profonds désirs, exprimés dans le même mouvement par la population, rencontrent les propositions politiques de la gauche dont nous avons à nous préoccuper nous aussi.

Mesurons d’abord l’énorme désir de renouvellement du personnel politique et de changement de génération, dans lequel il faut situer nos choix. Quatre ans et demi après le 21 avril 2002, l’appareil a maintenu le gouvernement Jospin à la Direction, refusé l’inventaire de nos erreurs, diabolisé les nouvelles idées que vous avons avancées avec toute la génération de jeunes élus que nous sommes et empêché la rénovation du projet et des pratiques.

Comme pétrifié dans un bocal de formol, le Parti joue désormais sa survie devant ses électeurs, qui s’apprêtent à sanctionner l’immobilisme, et le refus de construire une nouvelle donne. Ceux qu’on appelle les éléphants seront sévèrement sanctionnés pour avoir abusivement occupé l’espace politique du parti en empêchant l’avènement, par la transmission des compétences, d’équipes et d’idées nouvelles.

Je crois que nous ne pouvons nous tenir à l’écart de cette aspiration au renouvellement, ni prêter main forte à quiconque voudrait empêcher sa réalisation.

Mais nous savons surtout qu’elle ne suffit pas. Car nous mesurons à quel point les déceptions provoquées par la gauche au pouvoir devront nous amener à proposer dans la campagne, puis dans la victoire comme dans la future majorité, des choix politiques ancrés à gauche.

Notre candidat ne pourra pas échapper à la nécessité politique de proposer d’équilibrer ce capitalisme débridé et financier en assumant une part de confrontation, administrée même à doses progressives, avec l’organisation actuelle du système économique en s’appuyant sur les mouvements sociaux qui travaillent la société. Il pourra utilement s’appuyer sur le reflux des idées libérales qui a commencé avec les victoires du non en Europe, et ainsi chercher à organiser la maîtrise de cette mondialisation sans règle, si destructrice sur le plan économique, social et environnemental.

Face aux projets dérégulateurs et ultralibéraux des droites européennes, il serait enthousiasmant que nous portions un programme de reconstruction de la République : réhabiliter le politique, restaurer sa crédibilité et ses marges de manœuvre, c’est le sens profond de ce beau projet de 6ème République qui, s’il n’est pas intégré dans le projet socialiste doit encore faire son chemin, même en pièces détachées.

Voilà comment je crois que nous pouvons entraîner nos électeurs dans un mouvement de victoire, ainsi que tous les autres en perdition, qui ont perdu confiance en toute action politique.

Pour conjurer le danger lepéniste et infliger une cruelle défaite à la candidature Sarkozy, il est impérieux de réussir à se rassembler, réussir à nous renouveler, et réussir à tenir les promesses de la gauche. Je crois que Ségolène Royal a les atouts pour conjuguer ces trois exigences. C’est bien sûr à elle de nous en convaincre.

J’ai fait un pas dans sa direction, en l’invitant à Frangy-en-Bresse et en imaginant de nous préparer à travailler ensemble. Il lui revient de parler à ce peuple de gauche dont nous faisons partie. Chacun d’entre vous jugera et décidera de ce que nous voulons ensemble faire de nos idées. Nous engagerons le débat à Fouras et nous le clôturerons le moment venu. Nous préserverons ensemble notre capacité d’action commune et déciderons ensemble de choisir. Mais je crois qu’il est avant tout nécessaire de donner la chance de la victoire à la gauche. A nous de faire en sorte qu’elle soit aussi celle de nos idées.

Je te prie de croire, Chère ou Cher camarade, en l’assurance de ma fidélité à notre cause commune.

Arnaud MONTEBOURG

source:
http://www.renover-maintenant.org/article.php3?id_article=421

 

« L’environnement, une question de survie »

Ségolène Royal répond, dans IKONO, aux questions de Yann Arthus-Bertrand l’auteur de « La Terre vue du ciel ».


Réchauffement de la planète, dérèglement climatique, pollution… L’environnement est-il un enjeu majeur pour les prochaines années ?

Ce n’est pas seulement un enjeu majeur, c’est une question de survie. Elle doit bien évidemment être intégrée à toutes les décisions publiques et privées qui sont prises. C’est ce que j’essaie de faire en Poitou-Charentes. Aucune décision d’investir des fonds publics n’est prise sans que l’on se soit interrogé sur l’impact environnemental, y compris pour les aides économiques aux entreprises qui sont obligées non seulement de respecter les normes sociales, mais aussi les normes environnementales. Il faut que cela devienne le reflex de toute population et de tout décideur public.

Concrètement, face à l’effet de serre, quelles solutions faut-il mettre en oeuvre ?

Cela passe par une diminution de l’utilisation de toutes les énergies fossiles, donc forcément par un investissement massif sur les énergies renouvelables. La France est extrêmement en retard, la planète également. La question de l’aide au développement est totalement liée à celle des énergies renouvelables. Je trouve particulièrement choquant qu’aux pays pauvres, qui sont généralement ceux où il fait le plus chaud et où l’énergie pourrait être gratuite, on ait imposé des modes de développement comparables aux nôtres, c’est à dire très consommateurs en énergie fossiles. On les a en fait privés de développement. Il faut repenser tout notre système d’aide à ces pays.

Le pétrole bon marché et abondant semble être derrière nous, faut-il le remplacer, faut-il développer de façons intensives les biocarburants ?

Il faut préparer, dès maintenant, l’après pétrole. Je reviens de Suède, qui est le pays le plus en avance dans ce domaine. Le Premier Ministre a lui-même réuni non seulement son gouvernement mais aussi tous les décideurs pour leur dire : « Voilà, nous allons commencer à vivre comme nous serons contraints de vivre dans vingt ans. » Je souhaite que la France adopte la même posture. Il faut anticiper plutôt que de subir les mutations, et faire le choix du développement économique : investir dans la recherche, créer de nouveaux métiers… Ce défi doit être vu comme une chance, et non pas comme un handicap supplémentaire. La priorité, ce sont les économies d’énergie. Nous gaspillons environ 40% de l’énergie consommées dans une maison : 40%, c’est considérable. Là encore, les pays nordiques montrent l’exemple. Leurs maisons ne gaspillent pas d’énergie. Dans les industries, tout est recyclé, et cela, depuis très longtemps. Imaginez qu’en France, on en est encore à construire des incinérateurs. Dans l’Europe du Nord ou en Allemagne, c’est terminé.

Pourquoi, à votre avis, la France est si en retard en matière d’énergie éolienne ?

Par inertie, par manque de courage politique, alors qu’elle a des potentialités considérables. Le système des éoliennes a été inventé dans des laboratoires de Poitiers (région Poitou-Charentes). Or, aujourd’hui, on est l’un des pays les plus à la traîne, on perd notre savoir-faire, alors que l’on dispose de très bons centres de recherches. Trop longtemps, on a pensé que la protection de l’environnement pouvait se faire avec des bons sentiments : « Tout le monde va s’y mettre, on va tous se donner la main. » Moi, je crois que c’est en fixant des règles fermes qu’on avance. Je l’ai montré lorsque j’étais ministre de l’environnement.

En France, les trois quarts des rivières et des nappes souterraines sont polluées par les pesticides. Le Danemark a réussi à développer une agriculture performante tout en réduisant leur consommation. Peut-on se fixer le même objectif ? Cela passe-til par l’application systématique du principe « pollueur -payeur » ?

Oui, c’est évident. Non seulement, il faut appliquer ce principe, mais aussi accélérer la mutation de l’agriculture vers l’agriculture biologique. Il faut faire en sorte que, dans un avenir plus ou moins rapproché, toute l’agriculture devienne biologique. Aujourd’hui, c’est un créneau assez étroit. La région Poitou- Charentes, que je préside, s’est massivement engagée dans l’agriculture biologique. Il faut sortir d’une agriculture subventionnée sur des critères de productivité. Une façon d’y arriver, c’est de dire la vérité. On sait aujourd’hui que des cancers sont liés à la dégradation de l’environnement, et notamment des pesticides dans l’alimentation. La protection de l’environnement est liée à la démocratie et à l’exigence de transparence. Tous les mensonges officiels que l’on a connu à propos du nuage de Tchernobyl, de l’amiante, des OMG, ont permis de ne pas remettre en cause des habitudes, des puissances financières, des rapports de force, des intérêts corporatistes, etc. Quand il y aura la transparence totale et quand l’information scientifique sera donnée sur l’impact de la dégradation de l’environnement, sur la santé publique, alors les gens se bougeront, et les politiques prendront les bonnes décisions.

Vous avez interdit la culture des OMG à l’air libre en Poitou-Charentes. Est-ce une mesure qu’il faut étendre à l’ensemble de la France ?

Oui, bien sûr, au nom du principe de précaution, et parce que la dissémination des OMG a un impact qui n’est pas totalement maîtrisé. Il peut y avoir aujourd’hui des cultures OMG en plein champ, sans même que les maires ou les habitants soient en soient informés. En revanche, il ne faut pas tomber dans l’obscurantisme qui consiste à arrêter toutes les recherches. Il faut aussi poser la question de l’impact de l’utilisation des OMG sur les rapports Nord-Sud.

L’Europe est-elle le bon niveau pour intervenir sur toutes ces questions d’environnement ?

L’Europe est beaucoup trop faible sur ces questions. D’un côté, elle favorise une agriculture intensive en versant dix fois plus d’argent aux gros céréaliers qu’aux éleveurs qui travaillent dix fois plus, et de l’autre, elle fait des discours sur l’environnement. C’est un scandale, cette contradiction. De même pour le chef de l’Etat : à l’étranger, il tient de très beaux discours sur la maison qui brûle, et quand il revient sur le territoire national, non seulement rien en cange, mais les choses s’aggravent. On subventionne avec nos impôts la dégradation de l’environnement.

Comment aider les pays les plus pauvres ? Les nations riches ont du mal à respecter l’engagement de reverser 0,7% de leur PIB en faveur des pays en voie de développement. Faut-il recourir à une taxe Tobin (prélèvement sur les transactions financières) ou la taxe sur les billets d’avion, comme l’a fait adopter le Président Chirac ?

Je pense qu’on n'échappera pas à une taxe mondiale pour financer le développement des pays pauvres. Une taxe de type Tobin, pourquoi pas ? Une taxe sur les billets d’avion… Ce qui est essentiel, c’est l’utilisation de ces fonds. Il n’y en a pas le tiers, et encore, je suis loin de la vérité, qui arrive véritablement à destination. Lorsque j’étais ministre de l’Environnement, je suis allé au Mali constater l’utilisation des aides versées pour les adductions d’eau et le ramassage des déchets. En fait, ils n’avaient jamais rien reçu depuis des années. Tout partait dans les organismes intermédiaires. J’ai donc directement donné ces aides à l’association du village. Il faut remettre l’argent à ceux qui font le travail, et moi, je crois qu’il faut beaucoup s’appuyer sur les femmes. Ce sont elles qui font l’essentiel des taches domestiques, qui vont encore couper le bois et chercher l’eau avec leurs filles, alors qu’elles devraient être équipées en cuisinières solaires pour stopper la déforestation. Plus la forêt s’éloigne, plus il faut marcher, et plus on est agressé. Je pense que, si les hommes allaient chercher l’eau, il y aurait longtemps que ces pays seraient équipés en adduction d’eau et en réchauds solaires ! Donc, avant de parler de taxe, de faire de la bureaucratie ou des rapports, il faut réfléchir à la manière dont l’argent sera utilisé.

On parle beaucoup de développement durable. Concrètement, qu’est ce que cela signifie pour vous ?

Je pense que le mot est totalement usé, trituré, instrumentalisé. Tout le monde fait du développement durable, même les maïsiculteurs intensifs, même les bétonneurs… Tous brandissent une belle pancarte « développement durable ». L’expression a été détournée de son sens. Le développement durable, c’est concevoir un développement économique qui n’appauvrisse pas les générations futures, c’est à dire qui leur garantisse la transmission d’un patrimoine intact et leur permettre de se développer sans dégrader l’environnement. Certains voudraient remettre en cause la notion de croissance. Ce n’est pas mon cas, car dans la croissance qu’il faut rendre compatible avec l’environnement, il y a les créations d’emploi. En revanche, je crois qu’il faut inventer le concept de croissance économe, de croissance éthique. Dans beaucoup de domaines, et quel que soit le niveau de revenus. On l’a fait dans ma région pour des logements sociaux, grâce à l’énergie solaire et au chauffage au bois. On a obtenu près de 40% des charges locatives. Ce n’est pas rien, à un moment où le pouvoir d’achat des familles se dégrade, notamment à cause du prix de l’énergie. Cela signifie que l’environnement est aussi un facteur de cohésion sociale et de lutte contre les inégalités.

Cet entretien a été relu et amendé par Ségolène Royal

Source:

http://archquo.nouvelobs.com


 

In France, an intriguing a story of love, politics and rivalty

En France, une fascinante histoire d’amour, de politique et de rivalité.

Quand Ségolène Royal, la favorite du Parti Socialiste dans les sondages d’opinion, et son compagnon François Hollande, le leader du Parti Socialiste, seront en vacances la semaine prochaine sur la côte d’azur, ce ne sera pas uniquement pour prendre des bains de soleil et jouer au badminton avec leurs quatre enfants. Ils devront aussi considérer un problème urgent, qui concoura pour la présidentielle au printemps prochain, elle ou lui.

Ségolène Royal, est en tête non seulement devant François Hollande mais aussi devant tous les autres prétendants de leur camp. Mais les sondages se sont montrés peu fiable lors des dernières campagnes présidentielles. En tant que chef de parti, F. Hollande a un poids considérable dans les rangs Socialistes et influencera sur celui ou celle qui sera désigner comme candidat officiel du Parti en novembre.

Aussi bien S.Royal que F.Hollande, disent leurs amis, ont rêvé depuis deux ans de succéder à l’Elysée au Président Jacques Chirac

« C’est une fascinante histoire d’amour, de politique et de rivalité » dit Bernard Krouchner, un camarade socialiste et politicien chevronné, qui a connu le couple depuis plus de 20 ans « cela se lit comme un roman ».


La suite de cet article sur notre site : http://www.segoleneparis.fr/node/252

Katrin Bennhold / Herald Tribune
Traduction : Francis


Vous y trouverez aussi une vidéo exclusive Paris d'Avenir, une interview et bien d'autres choses encore.

 

un blog à visiter...

Quelques textes trés intéressants à découvrir sur le blog de Pascal Heisserer:

Analyse de son style. En quoi est-il nouveau ? Sa popularité repose-t-elle sur du vent ? Les citoyens se leurrent-ils ? (Lire la suite...)


Ségolène est-elle "Blairiste" ? Quelles sont ses idées/propositions/analyses en matière économique et sociale (emploi, chômage, temps de travail, croissance, etc) ? (Lire la suite...)

L’appellation de Ségolénien est-elle judicieuse ou s’agit-il d’une erreur stratégique ? Si le débat sur son nom n’est pas fondamental, il est révélateur du débat publique. En quoi ? (Pour le savoir....

Comment le PS peut-il faire la preuve que s’il aborde de front la question de la sécurité, il ne devient pas sécuritaire pour autant ? Les propositions de Mme Royal l’attestent. Et si le secret était qu’elles étaient toutes d’essence éducative ! (Lire le détail...)

06 juillet 2006

 

"Les attaques contres Ségolène vont être féroces"

Cet après midi à l'assembléé nationale, une conférence de presse a été organisé à l'initiative de Danielle Bousquet, pour annoncer les premiers soutiens de députés femmes qui s'engagent aux cotés de Ségolène Royal pour promouvoir sa candidature.

voir la vidéo:
http://www.fatcat.fr/podcastsegoleneferoce.htm

POURQUOI RENDRE NOTRE SOUTIEN PUBLIC ?

Nous voulons le faire ensemble, nous ne voulons pas jouer seules, nous voulons jouer collectivement et nous sommes engagées à ses côtés parce qu'il y a des sujets qui sont importants pour nous et que nous sommes convaincues qu'il n'y a pas de projet de société sans donner aux femmes toute leur place et que Ségolène le comprend mieux que quiconque.

POURQUOI LE FAIRE MAINTENANT ?

Parce que le projet socialiste vient d'être voté, qu'on connait sans doute maintenant tous les candidats : aucun n'a démérité mais elle, elle a quelque chose en plus.
Le fait qu'elle soit une femme n'est pas déterminant, mais ce serait une vraie révolution culturelle que le Parti Socialiste, le premier Parti de France et parti de gouvernement, présente une femme à ce poste le plus élevé de nos institutions.
il nous semble que c'est maintenant qu'on doit mettre un coup d'accélérateur, puisque nous avons notre projet et que le débat va s'ouvrir de l'intérieur.

POURQUOI SOMMES NOUS AUX COTES DE SEGOLENE ?

- Elle seule a compris que nous sommes à la fin d'un monde.
- Elle n'oublie pas le siciétal : ce n'est pas secondaire, c'est notre vie à tous.
- Elle permet de rassembler à gauche et au-delà.
- Elle a "capté" l'espérance du peuple de gauche.
- Elle incarne le renouveau et le renouvellement.
- Elle a de l'expérience, elle a gagné toutes ses élections.
- Elle est compétente et elle l'a montré partout où elle a été en responsabilité.
- Elle incarne l'espoir de lever en 2007 les blocages de la politique.
- Elle mobilise la jeunesse.
- C'est une femme de terrain.

On se prend à nouveau à espérer

Et nous voulons l'aider.
Elle a besoin de soutien car nous savons d'expérience que la bataille qu'elle engage à l'intérieur va être féroce.

Les élues sont : D.BOUSQUET / M. LIGNIERE-CASSOU / O.DIRIEZ / M-F CLERGEAU / N.GAUTIER / C.DARCIAUX / M.CARRILLON-COUVREUR auxquelles s'était jointe Y.ROUDY

Durant la conférence de presse, Ségolène Royal s'est invitée pendant quelques minutes pour remercier les élues de leur engagement. "Je suis très sensible à cette initiative qu'elles ont prise sans que je leur demande", a précisé la candidate.



source:

http://www.segoleneparis.fr/node/208


05 juillet 2006

 

Sept députées socialistes s'engagent derrière Ségolène Royal

AP | 05.07.06 | 19:12


PARIS (AP) -- Ségolène Royal continue d'engranger des soutiens à l'intérieur du PS. Sept députées socialistes ont annoncé mercredi leur soutien à la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes lors d'une conférence de presse en sa présence.
"Le fait qu'elle soit une femme n'est pas déterminant, mais ce serait une vraie révolution culturelle que le Parti socialiste, le premier parti de France et parti de gouvernement, présente une femme à ce poste le plus élevé de nos institutions", écrivent dans leur manifeste Danielle Bousquet (Côte d'Armor), Martine Carrillon-Couvreur (Nièvre), Marie-Françoise Clergeau (Loire-Atlantique), Odette Duriez (Pas-de-Calais), Martine Lignières-Cassou (Pyrénées-Atlantiques), Nathalie Gautier (Rhône) et Claude Darcieux (Côte d'Or).
L'ancienne députée Yvette Roudy, ancienne ministre des Droits de la femme de François Mitterrand et "ségoliste" convaincue, s'est jointe à leur initiative.
Les sept estiment que leur championne "peut rassembler à gauche et au delà", "incarne le renouveau et le renouvellement", "a de l'expérience" car elle a gagné toutes les élections auxquelles elle s'est présentée, "est compétente", "incarne l'espoir de lever en 2007 les blocages de la politique", "mobilise la jeunesse" et est "une femme de terrain".
Ce groupe d'inconditionnelles, qui espère recruter d'autres députées socialistes, va organiser des comités de soutien à la candidature Royal.
Sa tâche sera aussi de répondre aux attaques lancées par les concurrents mâles de Mme Royal. "Les attaques contre Ségolène Royal vont être féroces. Elles seront en dessous de la ceinture, elles seront indignes", a prédit du haut de son expérience Yvette Roudy.
L'intéressée s'est invitée pendant quelques minutes à la conférence de presse pour remercier ses supportrices de leur engagement. "Je suis très sensible à cette initiative qu'elles ont prise sans que je leur demande", a tenu à préciser la candidate. AP

source:

http://permanent.nouvelobs.com/politique/20060705.FAP7351.html?1716

 

"Ségolène Royal parle aux classes populaires"

Gilles Savary, eurodéputé socialiste et vice-président du conseil général de la Gironde, s'exprime au sujet des ambitions présidentielles de Ségolène Royal. Pour lui, "une femme de 52 ans président de la République" serait "une renaissance".



wVous avez définitivement divorcé de Fabius : c'est votre permanence, à Talence, qui sert de point de ralliement aux partisans de Ségolène Royal, qui passe aujourd'hui la journée en Gironde, et va au chevet des viticulteurs ainsi qu'à celui des employés de la Sogerma...

ww Un sondage Sofres- Le Figaro indique que 13,5% des voix iraient à Le Pen. Je ne veux pas participer à un nouveau scénario du pire (ndlr : référence au duel Le Pen-Chirac au deuxième tour de la présidentielle de 2002). Ségolène, elle, parle aux classes populaires de leurs problèmes. Alors on peut se boucher le nez, mais aujourd'hui elle ouvre des débats que l'on n'a pas eu le courage d'ouvrir au PS.



wImmigration, sécurité. Ses thèmes de campagne ne font pas l'unanimité...

ww Je ne suis pas toujours d'accord avec elle, mais on a besoin de personnages capables de rassembler. On l'a vu le 29 mai (lors du référendum sur le traité constitutionnel européen, qui a divisé les socialistes). La constitution des comités Désir d'avenir montre qu'elle est capable de dissoudre les courants. On n'a pas la même opinion sur tout, mais on est tous épuisés par le clanisme.



wLe candidat Fabius, en visite en Gironde lundi, l'a attaquée frontalement...

ww On préfère un Jospin qui va conserver les courants, et qui peut perdre, à une Ségolène qui peut gagner. Oui, elle peut être dézinguée par la coalition des intérêts personnels. Ce serait un boulevard pour Sarkozy, le pompier pyromane type.



wEt si les militants ne sont pas convaincus ?

ww Si ce n'est pas elle (qui est choisie par les militants, le 16 novembre, si elle obtient le soutien de 10% des membres du conseil national du parti), on soutiendra le candidat du PS, mais le parti continuera à pâtir de ses anciennes pratiques.


source:

http://www.metrofrance.com

04 juillet 2006

 

Ségolène Royal en Suède, "où les patrons n'ont pas peur des syndicats"

Par Michel SAILHAN
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STOCKHOLM (AFP) - La socialiste Ségolène Royal est venue lundi s'inspirer auprès des patrons et des syndicalistes d'Ericsson du succès du dialogue social en Suède, pays "où les patrons n'ont pas peur des syndicats".

"Nous avons à apprendre des Suédois la modernité du dialogue social, une méthode qui permet d'éviter des conflits durs, avec des patrons qui n'ont pas peur des syndicats", a déclaré Mme Royal en visite au siège du géant suédois des télécoms Ericsson. "Il y a une réconciliation à faire entre un pays et ses entreprises", a encore déclaré Mme Royal, en visite pour deux jours en Suède. Pour illustrer le fonctionnement du dialogue social dans ce pays scandinave, le délégué du syndicat Sim, Bengt Fogelberg, a fait devant la députée des Deux-Sèvres un petit tour de magie. Tenant dans les mains deux anneaux d'acier, il a montré comment les deux cercles, symbolisant patronat et employés, finissaient comme par enchantement par s'assembler, à force de patience et de concertation. "Tout ce qui fait l'économie de conflits contribue à renforcer un pays", a commenté la présidente de la région Poitou-Charentes, en marge de cette visite. "Les Suédois l'ont fait en investissant dans la matière grise, la recherche, avec un taux de syndicalisme fort. La comparaison avec la France est intéressante, même s'il ne faut pas chercher à transposer à l'identique", a-t-elle indiqué. Les dirigeants d'Ericsson ont expliqué comment l'entreprise a, en l'an 2000, réduit son personnel de 107.000 à 47.000 personnes après l'éclatement de la bulle Internet. 90% des personnes licenciées ont été reclassées après un accompagnement presque total au niveau des salaires et de la formation, a expliqué Eva Andreassen, DRH d'Ericsson. Sa collègue française chez Ericsson France (atelier de Massy-Palaiseau), Véronique Mortessagne, a exposé les principes en vigueur dans son entreprise : "professionalisme, respect, persévérance", auxquels s'ajoutent, selon elle, les "valeurs suédoises" telles que la "confiance", ce qui veut dire: "on vous laisse les clés de l'entreprise". "Il faudrait, chez nous, renforcer l'utilité de l'adhésion syndicale", a estimé Mme Royal, en expliquant qu'en Suède, "l'adhésion à un syndicat est une démarche quasi automatique, ce qui permet une meilleure concertation avec le patronat et de prévenir les conflits sociaux". Le "dialogue social" doit aussi être au centre des entretiens qu'aura mardi la présidente de la région Poitou-Charentes, dont la popularité ne se dément pas (50% des préférences chez sympathisants socialistes, contre 14% à Lionel Jospin et 9% à Jack Lang, dans le dernier sondage IFOP). Elle doit rencontrer encore le Premier ministre Göran Persson, les ministres des Finances Pär Nuder et des affaires sociales Berit Andnor et participer à Visby, chef-lieu de l'île de Gotland, au séminaire économique du Parti social-démocrate suédois.


source:
http://fr.news.yahoo.com/

 

Les sympathisants PS plébiscitent Royal

50% des sympathisants socialistes pensent que Ségolène Royal est la mieux placée pour représenter le parti en 2007.

Ségolène Royal (AP)
Ségolène Royal (AP)
S égolène Royal n'en finit plus de truster les premières places des sondages. Selon deux sondages Ifop publiés dimanche 2 juillet dans le Journal du Dimanche, 50% des sympathisants PS estiment que Ségolène Royal est la candidate la plus indiquée pour les élections de 2007. Une petite majorité de Français (51% contre 46%), estiment pour leur part que le retour de Lionel Jospin est "plutôt" une "mauvaise chose".
Chez les sympathisants socialistes, Lionel Jospin vient en deuxième position (14 %) derrière Ségolène Royal.
Les pourcentages parmi les sympathisants socialistes étaient les mêmes pour Ségolène Royal et Lionel Jospin lors du précédent sondage en mai, mais l'ancien Premier ministre socialiste n'avait alors pas déclaré "ouverte" la question de sa candidature.
Jack Lang arrive en troisième position, avec 9% des personnes interrogées (+ un point), suivi de Dominique Strauss-Kahn avec 8% (+ un point), Bernard Kouchner avec 6% (deux points de moins).


source:
http://permanent.nouvelobs.com/politique/20060702.OBS3733.html

 

Coup de projecteur sur: Ségolène Royal en vidéo



Parmi les nombreux blogs consacrés à Ségolène Royal, le blog, "Ségolène Royal en vidéo" est à part, puisque, comme son nom l'indique, il ne s'intéresse qu'aux apparitions télé et vidéo de la star des sondages.

On y retrouve des interviews de la présidente de la région Poitou-Charentes (JT de TF1, JT, "Les 4 vérités" ou "Question ouverte" sur France 2...) mais aussi apparition de la candidate dans d'autres émissions (par exemple en compagnie de Jamel dans "Le Grand Journal" de Canal +) ou encore interview d'autres personnalités (comme Daniel Cohn Bendit).
(...)

source:
http://blogonautes.blogomaniac.fr/

 

Le véritable apport de Mme Royal, par Zaki Laïdi

LE MONDE | 04.07.06 | 12h59 • Mis à jour le 04.07.06 | 12h59

Il y a deux mois, il était encore possible de réduire le phénomène Ségolène Royal à une bulle médiatique que la confrontation avec le monde réel ferait éclater. Depuis le 1er juin, cette interprétation se trouve non pas totalement démentie mais sévèrement infléchie par un fait majeur : l'augmentation considérable du nombre d'adhérents au PS, leur détermination à participer à la désignation du futur candidat socialiste à la présidentielle.

Certes, il est encore trop tôt pour affirmer que tous ou même la majorité de ces nouveaux militants voteront mécaniquement pour Mme Royal. Mais au regard de leur sociologie très marquée (jeunes, diplômés, urbains) et de leur mobilisation en masse, on peut imaginer que leur intervention dans la désignation du candidat répond à une volonté de renouvellement, peut-être surfaite mais en tout cas réelle.

Il faut donc prendre le "ségolisme" au sérieux. Il exprime la transformation profonde du sens du politique, qui n'est plus cette réalité qui transcende les hommes pour les projeter dans un monde ou une société différente, mais pour les aider à se réaliser dans leur vécu. Le "ségolisme" n'est ni plus ni moins que l'incarnation de cette révolution où les individus pris en société ne peuvent vivre, s'exprimer et se situer que par rapport à des "mondes vécus", c'est-à-dire par rapport à des contextes professionnels, identitaires, culturels qui organisent leur vie. La révolution des "mondes vécus" n'abolit pas le collectif, mais elle prend son sens premier dans l'individu pour qui un projet de société ne peut plus ressembler à un modèle clés en main renvoyant à un "autre monde". Cela ne signifie pas que l'individu n'ait plus besoin de politique, bien au contraire : ses demandes vis-à-vis du politique s'accroissent et touchent tous les domaines de sa vie. Le politique n'est plus tout mais il est dans tout. Voilà la réalité de notre temps et voilà ce que le "ségolisme" tente de capter.

La forme légitime du politique devient ce que les Anglais ont appelé la life politics, la politique de la vie. La life politics part du bas, des problèmes du quotidien. Elle politise même des sujets qui ne l'étaient pas forcément, comme la scolarisation précoce, le bizutage, etc. Elle détruit ainsi la distinction aristocratique entre haute politique et problèmes de la vie quotidienne. Mais du même coup, déclasse l'expertise, brise symboliquement la distance entre celui qui sait et celui qui doit savoir, précisément parce qu'elle préjuge que chaque citoyen est porteur d'une vérité, d'un fragment d'expérience et de savoir. Et si Ségolène Royal est la seule personnalité politique qui suscite la sympathie des blogueurs, c'est parce que la philosophie des blogs repose sur l'idée que chacun peut apporter son savoir, son expérience en la communiquant aux autres.

Il y a naturellement dans toute cette réalité une part d'illusion, de confusion des genres et de démagogie potentielle. D'autant que l'exemple de M. Blair est là pour nous montrer combien une philosophie fondée précisément sur la life politics a débouché sur une concentration sans précédent du pouvoir politique en Grande-Bretagne. Et il n'y a a priori aucune raison que la France échappe par enchantement à un tel détournement. Mais le fait est là, ce lien au réel du quotidien est bien installé en France. Et le fait que la démocratie d'opinion soit en train de dynamiter la sociologie des militants du PS en est l'expression. Elle bouleverse la hiérarchie des problèmes en survalorisant les enjeux de vie en société par rapport à des questions plus classiques comme la renationalisation de l'électricité par exemple. Elle bouscule les clivages traditionnels, précisément parce qu'elle part de problèmes que les individus n'appréhendent pas sur la base de clivages partisans.

Le "ségolisme" renvoie aussi à une technique politique fondée sur ce que le sondeur américain Dick Morris avait appelé la triangulation politique. Elle a été mise en oeuvre par Bill Clinton avant d'être reprise par Tony Blair. Elle part de l'idée que la droite est politiquement et sociologiquement plus forte que la gauche sur certains sujets, et que les chances de celle-ci seront obérées si elle ignore ou si elle attaque frontalement les valeurs de cette droite.

D'où l'idée de s'approprier certaines thématiques de droite, quitte à en faire un usage politique différent de celui de la droite. Ainsi la gauche peut faire d'une pierre deux coups : conquérir un espace à droite tout en donnant à cette conquête un contenu de gauche. C'est ce qu'a fait Bill Clinton par exemple sur la question de l'équilibre budgétaire. Il a cassé l'image de démocrates impécunieux, y compris en coupant sur les budgets sociaux, mais a réorienté aussi les dépenses publiques dans un sens plus redistributif.

Dans la triangulation, il y a donc deux dimensions : une première qui reflète l'emprise de la life politics dans les représentations du politique, c'est-à-dire qui atténue l'écart traditionnel entre la gauche et la droite. Une seconde qui traduit la volonté de la gauche de conquérir le pouvoir en tentant d'asphyxier la droite. C'est ce que fait Ségolène Royal en évoquant le sujet de l'insécurité et en allant jusqu'à parler d'encadrement militaire pour les délinquants. La référence symbolique à "l'encadrement militaire" la rend populaire à droite, sans pour autant la couper totalement de la gauche puisqu'il lui est tout à fait possible de démontrer qu'un encadrement militaire est socialement préférable à un emprisonnement. La mise sous tutelle des allocations familiales répond au même souci et produit les mêmes effets. Le positionnement paraît spectaculairement autoritaire et coercitif alors que, dans les faits, il s'inscrit dans une logique de rééducation et de responsabilisation.

L'avantage de la triangulation ne s'arrête pas là. Car il donne l'impression de dynamiter les clivages politiques en proposant des solutions nouvelles, qui en réalité ne le sont pas toujours. L'encadrement militaire des jeunes délinquants a déjà été essayé et a été abandonné. Et la mise sous tutelle - qui n'est d'ailleurs pas la suspension - est déjà mise en oeuvre par les juges.

La question, maintenant, est de savoir comment ce double mouvement d'identification à la life politics et de triangulation peut s'étendre et se développer. A l'évidence, le deuxième chapitre de son livre en ligne sur le site Désirs d'avenir paraît insuffisamment mûri. Les observateurs n'ont retenu que la critique des 35 heures qui, elle aussi, a fait l'objet d'une triangulation parfaite : critique des limites de cette loi honnie par la droite, mais insistance sur les dégâts réels ou supposés causés sur les couches populaires. Le reste du document s'inspire de la même démarche mais sans convaincre. Le développement consacré aux délocalisations est d'une très grande confusion. Ségolène Royal cherche, à juste titre, à mettre fin à la diabolisation caricaturale par la gauche de la mondialisation sans sous-estimer les déséquilibres engendrés par cette même mondialisation. Mais elle est loin d'avoir trouvé sur ce registre une expression appropriée.

Il faut prendre le "ségolisme" au sérieux en se déprenant de deux travers qui brouillent son appréciation sereine : la "peopolisation" du jugement politique qui conduit à une adhésion paresseuse à ce qui est à la mode, et son envers, sa disqualification automatique au prétexte qu'elle enfreindrait les règles du jeu politique classique.


Zaki Laïdi est politologue au Centre d'études et de recherches internationales (CERI).

source:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-791686,0.html

 

Sondage: pas de 21-Avril bis pour 2007


PARIS (AP) -- Un 21-Avril bis avec l'extrême droite au second tour comme en 2002 semble improbable pour l'élection présidentielle de 2007, Ségolène Royal, à gauche, et Nicolas Sarkozy, à droite, se détachant nettement des autres candidats potentiels ou confirmés, selon un sondage Ifop pour l'hebdomadaire "Paris Match" en kiosque jeudi.
Quant au président Jacques Chirac, qui devrait faire connaître ses intentions au premier trimestre de l'année prochaine, il ne recueillerait que 8% des voix à droite, alors que le président de l'UMP Nicolas Sarkozy en obtiendrait 28%. La socialiste Ségolène Royal en recueillerait 29% et le président du Front national Jean-Marie Le Pen, dont le score est stable dans tous les cas de figure, 12%.
La marge d'erreur des sondages d'opinion est généralement d'environ plus ou moins trois points de pourcentage.
Dans l'hypothèse où le chef de l'Etat ne briguerait pas un troisième mandat, M. Sarkozy et Mme Royal se retrouveraient au coude à coude, récoltant le premier 32% des suffrages et la deuxième 30%. Et si le Parti socialiste désignait l'ancien Premier ministre Lionel Jospin comme candidat, celui-ci ne recueillerait que 20% des voix contre 34% au chef de la majorité de droite.
Au second tour, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy seraient encore difficiles à départager, avec respectivement 51% et 49% des intentions de vote. Le président de l'UMP l'emporterait toutefois haut la main contre Lionel Jospin, à 57% contre 43%.
(...)


- Le sondage a été réalisé les 29 et 30 juin sur un échantillon de 800 personnes sélectionné selon la méthode des quotas pour être représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus inscrite sur les listes électorales. AP

source:
http://permanent.nouvelobs.com/politique/20060704.FAP7053.html?1516

03 juillet 2006

 

Ségolène Royal dans l'émission "Qu’avez-vous fait de votre Jeunesse ?" - Alain Duault - RTL

Quelques heures avant son départ en Suède, Ségolène est ce lundi matin la première invitée de "Qu'avez-vous fait de votre jeunesse ?", la nouvelle émission de Alain Duault ( 8h32, RTL )

Ecouter


Merci à Pierre pour cette info.

Source:
http://www.rtl.fr/radio/emission.asp?dicid=89151

 

Suéde: Ségolène Royal à la découverte du dialogue social à la suédoise

Michel SAILHAN

Agence France-Presse

PARIS

Ségolène Royal, la socialiste préférée des sondages pour l'élection présidentielle en France de 2007, part lundi en Suède pour comprendre comment ce pays du nord a fait converger un "dialogue social approfondi, une syndicalisation importante et très peu de chômage".

Le "dialogue social" sera au centre des entretiens qu'aura durant deux jours, à Stockholm et dans l'île de Gotland, la présidente de la région Poitou-Charentes, dont la popularité ne se dément pas (50% des préférences de sympathisants socialistes, contre 14% à Lionel Jospin et 9% à Jack Lang, dans le dernier sondage IFOP).

"Les Suédois ont concilié vie professionnelle et familiale, ils ont réussi un dialogue social très approfondi, très peu de chômage (environ 5%), avec un taux de syndicalisation important. Il est intéressant de voir comment ils sont arrivés à faire converger tout cela", a-t-elle expliqué à l'AFP.

"Ils sont sortis d'une crise au début des années 1990 en investissant massivement dans la recherche, sans avoir peur des déficits. Il faut observer leur approche et la confronter à notre modèle social, même si l'exemple n'est pas transposable", a-t-elle ajouté.

Pour la députée socialiste, ce voyage est "le plus important, depuis le Chili".

Début janvier, Mme Royal avait "séché" les commémorations du 10ème anniversaire de la mort de François Mitterrand pour aller soutenir au Chili la candidate de gauche -et future présidente- Michelle Bachelet, se démarquant des "éléphants" du parti. Les deux femmes s'étaient prédit un destin national.

En Suède, Mme Royal doit rencontrer les dirigeants des usines Citroën et Ericsson, le Premier ministre Göran Persson, et les ministres des Finances Pär Nuder et des affaires sociales Berit Andnor.

Elle participera à Visby, dans l'île de Gotland, au séminaire économique du Parti social-démocrate suédois.

"On a trop longtemps cru que nous avions le meilleur modèle social. Il faut en rabattre un peu avec cette arrogance française. La Suède est très en avance sur l'intégration des handicapés ou l'égalité hommes-femmes. Quant aux dirigeants politiques, ils sont beaucoup plus sobres, plus proches des gens", selon la candidate non encore déclarée à l'Elysée.

"Edmond Maire (l'ancien dirigeant de la CFDT) a dit récemment que je voulais mettre en place en France une démocratie à la nordique. Malheureusement, on pense souvent chez nous que ces gens-là ne sont pas des bons vivants", a-t-elle observé.

Ce n'est pas la première fois que la députée se réfère aux modèles étrangers pour tracer les contours de ses propositions en matière économique ou sociale.

En mai, dans deux quotidiens britanniques, elle avait loué certains aspects de la politique du Premier ministre Tony Blair, ce qui lui avait valu les critiques de responsables socialistes, dont Laurent Fabius ou Jack Lang, qui dénoncent le coût social du travaillisme britannique.

ms/cgd/pg

source:
http://www.cyberpresse.ca

 

Environnement: Ségolène Royal défend "des choix de rupture"

Ségolène Royal a défendu jeudi à Rennes "des choix de rupture" en matière de politique de l'environnement, pour faire de la France "la locomotive en Europe de l'excellence environnementale".
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"Nous devons faire des choix de rupture par rapport à ce qui se fait aujourd'hui", a déclaré à la presse la candidate socialiste favorite des Français pour 2007, selon les sondages.

Mme Royal a souhaité axer son déplacement en Bretagne sur ce thème, dans une région où il y a eu "beaucoup de dégradations de l'environnement", notamment, a-t-elle dit, en raison de l'utilisation intensive des pesticides. Améliorer la qualité de l'environnement, "c'est un enjeu de développement économique, un potentiel de création d'emplois, un investissement pour les organismes de recherche, mais aussi des questions fondamentales de santé publique", a-t-elle affirmé. Selon l'ex-ministre de l'Environnement, "il faut une fiscalité extrêmement encourageante, des aides aux entreprises pour développer les éco-industries". "Nous devons être les premiers en Europe, nous devons être des locomotives de l'excellence environnementale", a déclaré Ségolène Royal, estimant qu'il fallait que la politique de l'environnemennt "change de braquet". Elle a jugé que "la crise de l'énergie (était) une formidable chance" pour "développer les énergies renouvelables et les bio-carburants". Interrogée sur la condamnation à une peine de prison ferme d'un animateur du mouvement des "faucheurs volontaires" anti-OGM par la Cour d'appel d'Orléans au début de la semaine, Mme Royal a répondu: "Je comprends ces actions militantes. Ils (ces militants) tirent la sonnette d'alarme sur un problème non résolu", a-t-elle dit en rappelant que le Poitou-Charentes avait été déclaré par la région hors OGM.


source:
http://fr.news.yahoo.com/30062006/202/environnement-segolene-royal-defend-des-choix-de-rupture.html


02 juillet 2006

 

Ségolène Royal : Questions cruciales pour la France et le Monde

La Position de Ségolène sur l’environnement, l’aide au Développement, la Jeunesse et la Volontarisme Economique

Venue jeudi à Rennes à la rencontre des militants socialistes, Ségolène Royal s'est livrée à un vibrant plaidoyer en faveur de "l'excellence environnementale" en France.


Ségolène Royal plaide pour "l'excellence environnementale"

"La France deviendra le pays de l'excellence environnementale. Nous en avons l'impérieuse nécessité. (...) Si on attend d'être acculé, d'être confronté alors les coûts seront considérables", a-t-elle lancé, évoquant devant 1.500 à 2.000 personnes "une formidable chance à saisir".

"Si on anticipe ce que sera l'environnement dans vingt ans et la qualité de vie que l'on doit pouvoir exiger pour les générations futures, on aura une chance extraordinaire parce qu'on est obligé d'investir dans l'innovation, la recherche, d'inventer des nouveaux métiers (...), de réfléchir sur un développement plus sobre et plus respectueux des ressources naturelles", a t-elle dit.

La candidate à l'investiture socialiste pour la prochaine élection présidentielle a également décliné les différents problèmes susceptibles d'être résolus à travers les questions d'environnement qui recoupent selon elle "toutes les facettes du vivre ensemble", à commencer par la lutte contre le chômage.


Ségolène Royal s'est notamment déclarée convaincue "qu'à partir des éco-industries, des éco-services, des laboratoires de recherche, des énergies renouvelables, des déplacements collectifs (...), de la reconquête de la qualité de l'eau", il y avait "des centaines de milliers d'emplois à la clé".


Ségolène a défendu le développement de l'énergie solaire et l'usage des bio-carburants


Le "deuxième défi" lié aux questions environnementales concerne le pouvoir d'achat, a estimé la présidente du conseil régional de Poitou-Charente, qui a évoqué le renchérissement du coût de la vie lié au prix du pétrole et a défendu le développement de l'énergie solaire et l'usage des bio-carburants.


Ségolène Royal propose un changement de nature de l'aide au développement


Ségolène Royal a également souhaité un "changement de dimension par rapport à l'aide au développement" des pays pauvres dont le développement serait "étroitement lié à des questions environnementales cruciales" comme l'accès à l'eau potable et la déforestation.



"VOLONTARISME ECONOMIQUE"


"Si c'était les hommes qui allaient chercher l'eau, qui faisaient dix kilomètres à pied, vous ne croyez pas qu'il y aurait des adductions d'eau à partir de l'énergie solaire?", a t-elle lancé sur un mode féministe, après avoir dénoncé un mode de développement "imposé" à partir des énergies fossiles.


Ségolène Fustige le "Scandale" de "l'immigration choisie"


Fustigeant au passage le "scandale" de "l'immigration choisie" que propose le président de l'UMP Nicolas Sarkozy, qui consiste selon elle à "aller piller la matière grise de ces pays" et qui s'apparenterait à "du néo-colonialisme", la dirigeante socialiste a estimé qu'il existait "une utopie réalisable pour le développement des pays pauvres".


"La question environnementale est étroitement liée à la question de la démocratie", a également affirmé Ségolène Royal qui a évoqué les mensonges sur le nuage de Tchernobyl, sur les maladies professionnelles ou les organismes génétiquement modifiés (OGM) et souligné "la soif de transparence des citoyens".


Les Jeunes


Ségolène Royal s'est aussi attardée sur les jeunes Français à qui il fallait "donner confiance" et avec qui il fallait selon elle "nouer un nouveau contrat". "Il faut leur dire qu'on a besoin d'eux. On a besoin de tous. De tous ceux qui sont aussi dans les cités, dans les quartiers avec 60% de chômage et qui ont des compétences, qui ont de la vitalité, qui ont de l'énergie", a t-elle martelé avec force.


"volontarisme économique" plutôt qu'au "patriotisme économique


Après avoir reçu une standing ovation à la fin de son discours, Ségolène Royal s'est livrée de bonne grâce au jeu des questions réponses, disant croire davantage au "volontarisme économique" plutôt qu'au "patriotisme économique" et soulignant de manière générale l'importance d'un "bon diagnostic".


"Il faudra abroger des lois mais pas faire table rase du passé", a-t-elle conclu se projetant dans l'éventualité où la gauche remporterait les prochaines présidentielles.


source:

http://segmond500.over-blog.com/article-3172919.html


Visitez le blog « Ségolène et Monde en Développement:
Ce blog a pour objectif essentiel de repenser les relations entre la France et le monde en développement dans ses multiples facettes.
Par monde en développement, on entend, l’Afrique, les pays arabes, l’Amérique Latine et les pays d'Asie en développement.

Ce blog est conçu comme un lieu de débat et d’échange dans le cadre du comité de Paris de soutien à Ségolène ROYAL pour la Présidentielle 2007.


http://segmond500.over-blog.com/



01 juillet 2006

 

Yvette et Ségolène inaugurent les "cafés Ségolène"


Nouveau! Voir la vidéo du 1er Café Ségolène: Cliquez ici




Un podcast signé "FatCat Films": http://www.fatcat.fr/podcastsegolene.htm

Merci à Pierre pour la qualité de cette vidéo..


Le premier de la série a eu lieu lundi 19 au Charbon, un vieux café rue Oberkampf, repéré par l’équipe 11 eme et parfait pour ce genre d’exercice : pas trop grand ni trop petit, ouvert sur l’extérieur sans être trop bruyant (si on excepte quelques essais de batterie dans le studio à côté). Nous étions une soixantaine, et l’ambiance était à la fois attentive et détendue.

LE FEMININSME EST UNE COMPOSANTE DU PS

C’est Yvette Roudy qui a ouvert le feu puisque le thème choisi était « La question des femmes, Peut-on être encore féministe aujourd’hui ? » posée par Fleur Jourdan. Yvette Roudy, la plus féministe des anciens ministres de Mitterand était la plus qualifiée pour répondre mais aussi pour entendre ce que vous aviez à dire : non seulement elle a à son actif plusieurs lois déterminantes dont celle sur la parité mais sa récente nomination au poste de Présidente de la Commission sur l'Egalité des Chances pour les Femmes et les Hommes du Conseil de l'Europe va lui permettre de poursuivre, au sein des 40 pays membres du Conseil, son combat pour la cause des femmes qui a inspiré sa vie et son engagement politique.

suite du compte rendu de Loly Clerc sur:
http://segoleneparis.fr/?q=node/136

retrouvez les dates des prochains Cafés Ségolène et autres évenements sur :
http://segoleneparis.fr/?q=event

Photos: Alexandre Jallion http://photoroyal.canalblog.com

 

Coup de projecteur sur le blog de soutien du Nord Europe pour Ségolène Royal

Cette initiative est prise par un petit groupe de gens installés dans les pays du Nord de l'Europe (Islande, Finlande, Danemark, Suède, Norvège) qui souhaitent organiser un travail en vue de soutenir Ségolène Royal dans son projet. Français de l'étranger, nous pensons pouvoir apporter beaucoup à la réflexion, car nous avons à la fois la distance qui donne une large perspective, et l'expérience d'autres sociétés, proches des notres, mais différentes aussi.

Les sujets:
-La conciliation de la vie familiale et de la vie professionnelle
-Le modèle danois en question?
-Faut-il pousser plus avant la décentralisation?
- l'égalité au travail,
- la lutte contre les violences envers les femmes et les enfants

Sur chaque sujet ouvert, vous posterez vos commentaires pendant 3 ou 4 semaines, puis l'équipe préparera une synthèse qui vous sera soumise avant d'être adressé comme contribution du groupe Désirs d'Avenir Nord Europe.

Un blog très intéressant à visiter et re-visiter:
http://desirsd-avenireuropedunord.blogspirit.com/

 

Les EluEs avec Ségolène

Danielle Bousquet, député PS des Côtes-D’armor vient de lancer un appel aux députés PS pour qu’elles se rangent aux côté de Ségolène. Sur les 24 femmes parlementaires, 8 ont répondu positivement et tout de suite, quatre hésitent : « Oui, oui, bien sûre mais heu…pas tout de suite, il faut réfléchir ». Qu’est ce qui a motivé Danielle Bousquet ?

suite de l'article de Loly Clerc sur:
http://segoleneparis.fr/node/197

 

Ségolène Royal devance nettement ses concurrents au PS

Ségolène Royal a très nettement la préférence des sympathisants socialistes dans la course à l'investiture pour la présidentielle de 2007, selon un sondage Ifop à paraître dans le Journal du Dimanche.

Avec une cote de 50%, la présidente de la région Poitou-Charentes devance très nettement Lionel Jospin (14%), Jack Lang (9%), Dominique Strauss-Kahn (8%), Bernard Kouchner (6%), François Hollande, Laurent Fabius et Martine Aubry (3% chacun).

L'avance est plus nette chez les femmes sympathisantes du PS (53%) que chez les hommes (46%).

Lors d'un sondage réalisé en décembre 2005, son score n'était que de 29% et elle devançait alors Jack Lang, Dominique Strauss-Kahn, Bernard Kouchner et François Hollande (13% chacun).

Par ailleurs, 51% des Français pensent que le retour de Lionel Jospin dans la vie politique est plutôt "une mauvaise chose", contre 46% qui pensent le contraire, selon une autre enquête de l'Ifop publiée simultanément.

Le retour de l'ancien Premier ministre, qui n'a pas exclu mercredi dernier de briguer l'investiture, est cependant accueilli favorablement par 58% des sympathisants socialistes.

Le PS doit désigner son candidat à la présidentielle à l'automne par un vote de ses militants.

L'Ifop a réalisé le sondage auprès de 690 sympathisants du PS, extraits de deux échantillons de 1.919 personnes représentatifs de la population française. L'enquête a été réalisée du 22 au 30 juin.

Pour ce qui concerne l'accueil du retour de Lionel Jospin, l'Ifop a interrogé les 28 et 29 juin un échantillon de 960 personnes âgées de 18 ans et plus, représentatif de l'ensemble de la population.

source:

http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=22827&1807


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