21 juin 2006

 

Villepin aurait-il perdu son sang froid? Aurait-il trop de pression? N'aurait-il pas besoin de vacance pour le plus grand bien de la France? ;-)

Ségolène Royal nous comptons sur toi pour apporter à la France en 2007 une autre culture politique...

Voir les vidéos à propos de cet incident:
http://segolene-video.over-blog.com/article-3067796.html

Voir la vidéo de John Paul Lepers "DOMINIQUE DE VILLEPIN, QUI ÊTES VOUS?"
http://johnpaullepers.blogs.com/john_paul_lepers_leblog/2006/06/de_villepin_qui.html


PARIS (AP) -- Dominique de Villepin a déclenché mardi la colère des députés socialistes en dénonçant violemment "la lâcheté" d'un François Hollande qui l'interpellait sur le dossier EADS. Le PS réclame désormais des "excuses" au Premier ministre et menace de boycotter les prochaines séances de questions au gouvernement, alors que certains députés UMP désapprouvent ouvertement l'attitude du chef du gouvernement, au point d'envisager sa démission.
"Dès lors que (...) le président de la République et vous-même avez joué un rôle dans la nomination du coprésident d'EADS", "je vous demande M. le Premier ministre si vous maintenez au nom du gouvernement, votre confiance à M. Forgeard", a demandé mardi M. Hollande à M. De Villepin en évoquant la vente suspecte d'actions d'EADS par M. Forgeard. "Si c'était le cas, cela voudrait dire que nous serions dans l'irresponsabilité générale".
"Il est des moments dans la démocratie où on ne peut pas dire n'importe quoi", lui a brutalement rétorqué M. de Villepin. "Je dénonce, M. Hollande, la facilité et je dirais même en vous regardant la lâcheté qu'il y a dans votre attitude", a-t-il alors lancé. "Je le redis: la lâcheté", a-t-il répété, visiblement en colère.
Son discours est alors devenu quasiment inaudible au milieu du tumulte déclenché par les parlementaires socialistes qui ont quitté leur banc pour se presser devant celui du gouvernement. Plusieurs députés furieux ont tenté de s'approcher du Premier ministre, protégé par un cordon d'huissiers. "Démission! Démission!", ont scandé les députés socialistes.
"Vous n'avez jamais cessé de brader le service public (...) Vous n'avez jamais été au rendez-vous de la politique de la nation" et "sur les entreprises publiques, vous n'avez pas fait le nécessaire", a néanmoins poursuivi M. De Villepin.

Les députés refusant de regagner leur place ou de quitter l'hémicycle, le président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré a décidé d'interrompre une séance des questions au gouvernement qui n'aura duré qu'une demi-heure.
Désormais, les socialistes réclament des excuses et menacent de boycotter les prochaines séances de questions si le Premier ministre ne les formule pas dès mercredi.
L'entourage du Premier ministre a assuré en fin de journée qu"'à aucun moment celui-ci ne s'en est pris à la personne de François Hollande". Dominique de Villepin "a voulu dénoncer une attitude consistant à se livrer à des attaques personnelles au lieu d'aborder les défis majeurs de notre pays". "Le Premier ministre souhaite que le débat politique soit tout entier tourné vers les réponses à apporter aux prépoccupations des Français", selon son entourage.
François Hollande s'est également adressé au président Jacques Chirac pour qu'il fasse "en sorte que Dominique de Villepin soit à un moment rappelé à l'ordre". "Il brutalise le pays, il brutalise l'Assemblée" et "il y a un moment où il faut faire cesser un tel comportement".
"Il est temps qu'il parte", a approuvé le président du groupe communiste Alain Bocquet, quand le président de l'UDF François Bayrou réclamait carrément des "élections anticipées" pour "mettre un terme à cette lente décadence".
Le porte-parole du PS Julien Dray a accusé, sur France-3, M. de Villepin, affaibli par la crise du CPE, l'affaire Clearstream et plus récemment les critiques de sa majorité contre le projet de fusion GDF-Suez, d'avoir eu recours à "une provocation pour essayer (...) de ressouder sa majorité derrière lui".
Si c'est le cas, l'opération semble avoir échoué, certains députés UMP, à commencer par les sarkozystes, n'ayant guère apprécié la sortie du Premier ministre. "Je pense qu'il l'a fait volontairement", mais "ressouder le groupe, c'est mission impossible. Le fil est coupé", a prévenu Alain Gest (sarkozyste). Jean-Paul Anciaux a aussi appelé le chef du gouvernement à "s'interroger sur le fait (de savoir si) cela peut durer longtemps".
"C'était une excellente question" et "la façon dont on lui a répondu était inacceptable", a estimé Christine Boutin. "Il faut que le Premier ministre s'en aille", a-t-elle lâché. "En entendant cette réponse, j'ai eu envie de pleurer sur la France (...) On ne peut plus continuer comme ça".
A l'inverse, le président du groupe UMP Bernard Accoyer a accusé François Hollande d'avoir "créé de toutes pièces un incident". C'était une "réponse très vive, très sèche, mais à la hauteur de ce qu'il avait entendu", a également estimé Georges Tron (villepiniste). "On ne peut pas donner des coups et ne jamais accepter d'en prendre".
"Le Premier ministre est sans doute sous pression", a avancé le député UMP Dominique Paillé. "Nous avons tous besoin de vacances et sans doute lui aussi". AP



source:
http://permanent.nouvelobs.com/politique/20060620.FAP4157.html?1816


Retrouvez les dessins de Flo sur: http://www.florian-roulies.info

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