Challenges.fr | 11.06.2006 | 11:39 PARIS (Reuters) - Bertrand Delanoë "prend acte" de la popularité de Ségolène Royal et des qualités de Lionel Jospin mais pense que le prétendant socialiste pour 2007 s'imposera avant tout par ses idées.
"C'est le contenu qui l'emportera. Ce qui sera utile de 2007 à 2012, c'est que ce pays bouge, y compris dans ses pratiques démocratiques", a-t-il déclaré dimanche sur radio J.
Critiqué pour avoir renvoyé dos à dos
| tous les présidentiables socialistes, le maire de Paris a réaffirmé que la compétition au sein du PS était trop empreinte d'individualisme.
"Notre démocratie est malade de faire du talent et des convictions des leaders uniquement une espèce de spectacle", a-t-il déploré. "On donne trop d'importance aux personnes et pas assez aux idées".
"Je prends acte de la popularité de Ségolène Royal", a néanmoins ajouté
| Bertrand Delanoë.
Prié de dire si l'ex-Premier ministre Lionel Jospin pouvait être un recours, il a répondu: "Je serais très heureux si Lionel était Président parce que je connais ses qualités".
"Mais la démocratie et l'histoire, c'est une alchimie. Cette alchimie n'est pas totalement aujourd'hui définie", a-t-il ajouté, sans exclure une évolution de la situation d'ici novembre, date du choix du candidat PS pour 2007.
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REUTERS - Regis Duvignau
| | Bertrand Delanoë (à droite), François Hollande (au centre) et Lionel Jospin. Le maire de Paris ''prend acte'' de la popularité de Ségolène Royal et des qualités de Lionel Jospin mais pense que le prétendant socialiste pour 2007 s'imposera avant tout par ses idées. | PARIS (Reuters) - Bertrand Delanoë "prend acte" de la popularité de Ségolène Royal et des qualités de Lionel Jospin mais pense que le prétendant socialiste pour 2007 s'imposera avant tout par ses idées.
"C'est le contenu qui l'emportera. Ce qui sera utile de 2007 à 2012, c'est que ce pays bouge, y compris dans ses pratiques démocratiques", a-t-il déclaré dimanche sur radio J.
Critiqué pour avoir renvoyé dos à dos tous les présidentiables socialistes, le maire de Paris a réaffirmé que la compétition au sein du PS était trop empreinte d'individualisme.
"Notre démocratie est malade de faire du talent et des convictions des leaders uniquement une espèce de spectacle", a-t-il déploré. "On donne trop d'importance aux personnes et pas assez aux idées".
"Je prends acte de la popularité de Ségolène Royal", a néanmoins ajouté Bertrand Delanoë. |
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